Activités d’Angers

Centre d’Angers Aumônerie Assemblée du centre du 26 novembre 2023

1

Je m’appelle Odile, ça vous le savez déjà, et cela fait 10 ans que je suis chez les Montfortains auprès desquels j’ai trouvé une famille. Je suis du secteur de Saumur et je fais partie de l’équipe d’aumônerie.

Je sais qu’il est 14h et que c’est l’heure de la sieste. Le bureau m’a très gentiment laissé ce créneau horaire, pensant que je vous tiendrais éveillés en vous faisant un petit topo. Et du coup, quand on me donne la parole, je la prends et ne la lâche plus.

Mais n’hésitez pas à m’interrompre, si je vous ennuie, si je vous endors, ou si vous avez une question.

Je vous ai préparé un topo en 2 parties. La 1ère partie sont quelques éléments de méditation et de réflexion tirés du commentaire écrit par le Père Horacio Brito et le Père Régis-Marie de la Teyssonière sur le thème pastoral 2024 du sanctuaire.

1ère partie : Le pèlerinage, procession.

Cette année, c’est le 75ème pèlerinage Montfortain, et le thème est la troisième partie de la phrase : « Allez dire aux prêtres de construire une chapelle et que l’on vienne [ici] en procession »

La particularité de la méditation Lourdes 2024 est d’être centrée sur le terme procession qui signifie en même temps pèlerinage. Pourquoi ce rapprochement ? Parce que la parole de la Vierge à Bernadette Soubirous à Massabielle, le mardi 2 mars 1858 qui est « Allez dire aux prêtres qu’on vienne [ici] en procession » a été faite en patois de Lourdes puisque Bernadette ne parlait que ça. Et comme le patois dispose de peu de mots, un seul terme a souvent plusieurs significations. Dans le cas présent, procession et pèlerinage se disent pareils.

Mais en fait, un pèlerinage, c’est quoi ?

Le mot « pèlerinage » est dérivé du mot « pèlerin » qui vient du latin « peregrinus », qui signifie « étranger » ou « celui qui est d’un autre pays ». C’est un voyage entrepris dans un esprit de dévotion vers un lieu sacré, où se célèbre un culte, un rite particulier, où sont déposées des reliques, où a vécu un saint personnage, où Dieu a choisi de se manifester à l’homme par une apparition, des miracles.

  • Le terme pèlerinage, a donc plusieurs significations puisqu’il désigne à la fois
    • Le lieu où l’on se rend
    • La démarche qu’on accomplit en cet endroit
    • Le groupe ainsi réuni par ce qu’il vit en ce lieu.
  • La procession est un pèlerinage court (comme un résumé) alors que le pèlerinage est une procession développée sur un ou plusieurs jours.

Cette consigne de la Dame, Bernadette seule l’a entendue et la transmise. Et depuis un siècle, écoutant Bernadette, l’Église organise des pèlerinages vers Massabielle. Si Bernadette n’avait pas été cette petite bergère, humble, joyeuse et priante, la plus petite de tous, aimant Dieu et la sainte Vierge de tout son cœur, Lourdes ne serait pas devenu le rendez-vous de l’univers chrétien. C’est à partir de cette jeune fille, que l’énorme mouvement de foule commence, et ne va plus cesser de déferler du monde entier.

Comme vous avez dû le remarquer, il est rare qu’un pèlerinage se fasse tout seul. C’est à la fois une démarche personnelle, mais qui se fait ensemble, en famille, avec des amis, des personnes que l’on ne connaît pas encore. Le voyage, la prière, les chants, les célébrations sont autant de moments forts à vivre ensemble.

Même sur les chemins de Compostelle, le pèlerin n’est jamais seul, il y a toujours des rencontres sur le chemin et des gens qui se mettent à marcher ensemble. Ce sont des temps forts de fraternité, de communauté, de partage.

Aller en pèlerinage à Lourdes, n’est pas une démarche désuète, c’est-à-dire passée de mode. C’est toujours d’actualité et une réponse à l’invitation de Marie exprimée lors des apparitions : « Voulez-vous avoir la grâce de venir pendant quinze jours ? ».

Par cette phrase de Marie, nous sommes, appelés à nous mettre debout, et en marche, pour le pèlerinage qui nous conduit à la rencontre de Celui qui est le chemin, la vérité et la vie. 

La procession est un chemin de rencontres avec Dieu et avec les autres, avec Marie et avec le Christ, avec l’Église et avec soi-même. « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux (Mt 18, 20). »

Un pèlerinage (en l’occurrence pour nous, à Lourdes) c’est un chemin à prendre avec :

2

Un avant, un pendant et un après

Un avant : C’est l’invitation, l’inscription, l’hospitalière ou l’hospitalier qui vient visiter le pèlerin pour lui apporter son inscription, la joie qui anime ceux qui font ce projet, les valises qui se préparent, les chapelets qu’il ne faut surtout pas oublier, les intentions de prières qui nous sont confiées pour la sainte Vierge, les personnes qui ne peuvent pas venir et qui nous demandent de prier pour elles. Ce sont aussi des obstacles et des difficultés rencontrées qu’il faut surmonter aidés et soutenus par nos proches. On se découvre accueilli et accompagné pour avancer sur un chemin de confiance et ainsi participer à ce que le Pape François nomme une grande symphonie de prière. Bref tout ce qui fait l’attente et qui nous prépare à cette aventure, même si on l’a déjà vécue et qui débute le pèlerinage.

Un pendant : Le temps du pèlerinage sort les personnes de la vie chrétienne quotidienne. Pour certains, elle va constituer un temps fort. Pour d’autres, elle va être un point de départ, de recommencement, de retour. Pour d’autres encore, elle va s’avérer être une totale découverte de l’Église, de l’Évangile, de Christ Jésus.

C’est un chemin de révélation, un chemin de communion

Pour beaucoup de pèlerins, Lourdes est l’occasion de se rapprocher de Dieu par l’intermédiaire de Notre-Dame de Lourdes. Même si les pèlerins qui viennent à Lourdes savent qu’ils n’en reviendront pas nécessairement guéris, ils viennent chercher auprès de la Vierge plus de courage pour supporter leurs souffrances. Ce sont avant tout des grâces spirituelles que les pèlerins demandent à la Vierge Marie.

À la Grotte, par la prière, la supplication ou l’action de grâce, le pèlerin entre dans une démarche personnelle. Pourtant, au même moment, il prend conscience qu’il n’est pas englobé, malgré lui, au milieu d’une foule qu’il ne connaît pas, mais découvre une certaine proximité avec ceux qui l’entourent.

Et cela est pour lui une expérience qui l’entraîne à d’autres découvertes. Le voici, à présent, concerné par les autres et même solidaire avec eux. C’est ainsi que, petit à petit, il découvre que cette communauté, à laquelle il est maintenant conscient d’appartenir, c’est l’Église.

À Lourdes, la relation qui se noue entre les personnes est essentielle, puisque la première caractéristique du pèlerinage est qu’il existe par la volonté de Marie, exprimée le 2 mars 1858 : « Construire ici une chapelle et y venir en procession-pèlerinage »

Pourquoi cette demande si simple et si précise ? Pour que celui ou celle que Marie invite à la Grotte puisse y prolonger l’expérience de Bernadette qui tient en trois mots :

– Attirée       – Accompagnée         – Accueillie

Certains s’étonnent que Bernadette n’ait pas l’initiative et que son attitude obéissante semble passive.

  • En effet, le premier rôle, c’est celui de Marie : C’est la Sainte Vierge qui attire Bernadette à elle.
  • Le deuxième rôle n’est pas non plus celui de Bernadette, mais celui des personnes que Marie a choisies pour accompagner la jeune fille de chez elle jusqu’à la Grotte,
  • Le troisième rôle est celui d’autres personnes sur lesquelles Marie compte pour rendre possible et effective sa rencontre avec Bernadette à la Grotte.

La grande particularité du pèlerinage de Lourdes n’est pas seulement de pouvoir participer quotidiennement à différentes célébrations, mais sa vraie spécificité est d’offrir trois portes différentes et complémentaires pour entrer concrètement dans l’accueil de l’extraordinaire grâce de Lourdes. Chacun de nous va commencer par l’une ou l’autre… Peu importe, l’essentiel est de passer un jour par les trois, comme Bernadette !

  • La première porte, ce sont les gestes spécifiques du pèlerinage à Lourdes : La Dame fait signe à Bernadette de s’approcher du Rocher jusqu’à entrer dans la Grotte. Plus tard, elle lui demande d’aller boire et se laver avec l’eau de la source. De même, nous entrons dans la Grotte, vénérons le rocher, nous buvons et nous nous lavons avec l’eau de la source.
  • La deuxième porte, ce sont les dévotions qui expriment la piété de l’Église : Des femmes bien intentionnées confient à Bernadette un cierge allumé, qu’elle accepte, le tenant en main avec recueillement De même nous allumons des cierges, prions le chapelet, participons à des processions, faisons le chemin de croix.
  • La troisième porte, ce sont les sacrements. Bernadette va se confesser, fait sa première communion : De même, si nous le pouvons (baptisés, communiés) nous nous confessons et recevons la communion.

3

À la manière de Jésus, Marie s’adresse toujours à l’humanité de chacun, afin que la grâce donnée par Dieu et dont elle est la dispensatrice, puisse atteindre le cœur des uns par l’action des autres, c’est-à-dire de ceux qui accompagnent et qui accueillent.

C’est pour cela que cette méditation pour le pèlerinage à Lourdes en 2024 est adressée en même temps à ceux qui accompagnent et à ceux qui sont accompagnés, à ceux qui accueillent et à ceux qui sont accueillis.

Voilà pourquoi, nous, hospitaliers faisons cette démarche de bénévolat dans le service pour nos frères

Et des services on n’en manque pas, il y en a pour tous. Chacun peut trouver celui dans lequel il servira dans la joie, en fonction de sa force, de son âge, de ce qu’il peut faire : En salle, au restaurant, dans les célébrations, dans le soin, dans le ménage, dans la laverie, le roulage, la piscine, la prière. Il y a les dames et messieurs « pipi », les médecins, les responsables d’hôtels, de cars, les responsables de centre. Et il y a aussi celles et ceux qui font les nuits. Et peut-être d’autres que j’oublie.

Tous nous veillons au confort et au bien-être de chacun. C’est l’accueil, l’aide, matériel et physique fait avec amour et compassion.

Mais si on s’arrête là, on ne fait que transporter des EHPAD, des maisons de retraite, des personnes qui vivent chez elles, de l’Anjou jusqu’à Lourdes et ça, ce n’est pas le but.

Mais avec les années qui passent, nous nous sommes aperçus que le spirituel n’était pas au cœur de notre pélé, et que nous sommes plus ++++ dans le faire que dans le religieux.

Nous nous préoccupons plus ++++ du bien-être matériel qu’au bien-être de leur cœur et de leur foi.

Oui nous sommes bénévoles, oui nous sommes là pour les pèlerins en accueil ou en hôtel, oui nous sommes là pour qu’ils soient accueillis, propres, nourris et ainsi au top pour faire leur démarche religieuse

Oui, car c’est vraiment avant tout, une démarche religieuse, qui commence pour tous, ensemble, pèlerins, malades et hospitaliers, dès la montée dans le car et nous sommes tous là dans cette démarche qui est, ou devrait être pour tous, première et hyper importante. Et nous en sommes bien loin.

Parce qu’on entend de plus en plus : « Pas trop de prières dans les cars, pas trop de religieux dans la réco ! Les cérémonies sont trop longues ! La messe n’est pas indispensable dans les récollections ! Les enseignements c’est ennuyeux ! »

Mais ne sommes-nous pas dans une association religieuse, une famille, la famille Montfortaine, sensée marcher à la suite du père de Montfort ?

Ou en sommes-nous par rapport au père de Montfort, qui donnait tout ce qu’il possédait, (son argent, ses vêtements), pour le bien-être du plus pauvre. Se souciait-il de marcher pieds nus, ou bien d’avoir froid parce qu’il avait donné son manteau, se souciait-il de là où il poserait sa tête ? Non, rien de tout ça : « Ouvrez à Jésus Christ », aller à Jésus par Marie sont les chemins de Louis Marie Grignion de Montfort. Et nous ? Quel est notre chemin, notre désir de servir, quelle est vraiment la démarche que nous faisons ? Pour qui ?

Pourtant, c’est une joie de servir ensemble, malgré notre arthrose, notre âge, nos soucis ? Quelle joie de pouvoir discuter, prier, rire ensemble ! Il y a tellement de beaux témoignages de fraternité, de partage, que cela devrait nous faire oublier nos tracas, au moins ponctuellement. Et si c’est trop lourd à porter, Marie, Jésus son Fils, les frères et sœurs Montfortains sont là pour soutenir celui qui est dans la peine. Je sais de quoi je parle pour en avoir fait l’expérience.

Nous faisons du bénévolat en étant au service, et bien sûr, mais n’oublions pas que nous sommes aussi en pèlerinage. Et l’organisation du service, du travail à St Frai est telle que vous avez ou le matin ou l’après-midi, du temps donc, pour faire vous aussi votre démarche religieuse. Sans le soutien du religieux, on est bancale. Il est sûr que Dieu aime ce qui se fait, il aime chacun de nous et est heureux de nous voir à l’action. Mais, il doit se sentir un peu seul.

4

Nous ne sommes pas chez les montfortains par hasard. Sinon, il y a tant d’autres associations qui aident et qui ne sont pas religieuses. Je suis sûre que nous répondons à un appel, chacun à notre manière, et souvent sans le savoir. Nous essayons d’avoir une attitude de service, d’accueil des pauvres et des malades dans leur corps et dans leur âme en étant hospitalier.

Or, toute rencontre passe par l’oubli de soi, en donnant toujours plus d’importance à l’autre qu’à soi-même et en l’exprimant par le don de soi.

Comme vous le savez, le pèlerinage ne peut pas fonctionner sans hospitalier. Nous sommes tous très divers Il n’y a pas, d’un côté, ceux qui font et, de l’autre, ceux qui bénéficient de ce qui est fait pour eux. Ainsi, le pèlerinage est tout entier un vivre ensemble dont la finalité ultime est la rencontre avec Dieu.

Nous sommes environs 200 hospitaliers et tous différents dans notre foi. Il y a les croyants pratiquants, il y a les croyants non pratiquants, il y a ceux qui prient plus ou moins ou pas du tout, et chacun à un moment de notre vie rencontrons des événements qui bousculent notre foi. 

Malgré tout, même non ou peu croyant, on ne peut pas rester indifférent à ces milliers de gens qui viennent à Lourdes plein d’espérance, pas forcément pour guérir mais pour trouver la force de continuer et qui repartent transformés.

Et on ne peut pas non plus ne pas être touché par la joie de ces malades qui vont à la grotte à la rencontre de Marie et par conséquent vers Jésus. Et le plus souvent ce sont eux qui nous donnent des leçons par leur sourire et leur joie. Et si l’on regarde bien tout cela, cela ne devrait être que de la joie.

Nous avons la chance de pouvoir servir Dieu de deux manières, de faire notre service ou mission, et notre pèlerinage : Dans le faire et dans le religieux.

Mais grâce à tout cela aussi, ils sont bien dans leur corps et peuvent vivre la dimension spirituelle et religieuse de leur pèlerinage pour laquelle ils sont venus. Car le pèlerinage est en premier une démarche religieuse qu’ils attendent toute l’année, en sachant que ce sera une semaine bien remplie et fatigante. Mais ils le disent bien : « On veut tout faire, on se reposera en rentrant ! » Et malgré tout ils sont joyeux et heureux de ce temps privilégié.

A propos de joie, je vous raconte une anecdote, je dirais même plus, une leçon d’espérance, de confiance et d’amour.

Vous connaissez sûrement Paul, ce jeune pèlerin malade qui est en fauteuil. Son corps est tout désarticulé mais pas sa tête, loin de là, et ses yeux très expressifs et souriants

Au cours du pélé de cette année, il recevait l’onction des malades et moi aussi. J’étais à côté de lui, très anxieuse d’une opération qui m’attendait (Je profite de l’occasion d’ailleurs pour dire merci à tous ceux qui ont participés à la neuvaine que mes amis avaient mis en route.

Je vous ai tous emmené avec moi jusqu’avant l’anesthésie, et cela faisait beaucoup de monde dans la salle d’opération). Je ferme la parenthèse.

Donc, Paul me regarde et voit que mes larmes coulaient. Il me prend la main et me dit : « Depuis quand tu es en fauteuil ? » Je lui dis que c’est lorsque j’ai de longs trajets à faire et cela depuis 5 ans. Je lui demande alors bêtement : « Et toi ? » Il me répond : « Depuis ma naissance. » Je me suis bien bête devant son grand sourire. Il me dit alors : « Tu sais, quand je n’ai pas le moral, je regarde devant moi, je vois une petite lumière et je me dis, vas-y, Dieu est avec toi, il t’aime ! Alors regarde bien, tu verras cette petite lumière » Il ne m’a pas lâché la main de toute la cérémonie et j’ai reçu là une belle leçon.

Et il y a sûrement plein d’autres exemples comme celui-là qui réduisent nos soucis plus terre à terre comme l’argent ou nos bobos. Je ne parle pas bien sur des événements qui bouleversent nos vies et laissent des blessures. Comment ne pas être touché par l’amour de Dieu, la tendresse de Marie, sur tous ces blessés de la vie qui repartent réconfortés et heureux ?

5

Un après : Le temps du pèlerinage est un temps de grâce. C’est pourquoi, à Lourdes, la relation à Dieu et la relation aux autres est plus facile, plus naturelle, plus évidente. Le retour chez soi est le temps de l’accomplissement de ce qui a été vécu à Lourdes. Il est dès lors chemin d’espérance. Il commence souvent par un récit, un partage, un témoignage. Mais cela n’a qu’un temps, souvent assez bref. Pourquoi ? Parce qu’on perd le fil de la grâce.

Ou, plus précisément, on imagine naïvement que la grâce de Lourdes est restée à Lourdes. Une telle pensée est fausse. La grâce nous est donnée, non seulement pour qu’elle demeure en nous, mais surtout pour qu’avec nous et à travers nous elle porte son fruit

Après avoir fait les mêmes gestes que Bernadette, d’une façon ou d’une autre, il faut se l’avouer, nous ne rentrons pas chez nous comme quand on est partis.

Nous retrouvons dans notre quotidien ce que nous avons vu à Lourdes et du fond de notre cœur nous comprenons que désormais notre comportement est devenu un peu différent.

Nous comprenons que nous pouvons nous adresser avec confiance à Marie, qui nous aidera à délicatement mettre du baume là où est la souffrance, à nous rendre présents là où il y a une solitude, à téléphoner pour prendre des nouvelles et donner de la confiance et de l’espérance, à offrir un sourire pour inviter à se tourner ensemble avec Marie vers son Fils

Le pèlerinage est fait pour que nous puissions trouver le Christ et l’accueillir, là où il est : dans notre propre vie, telle qu’elle est.

J’espère que j’ai pu vous éclairer un peu sur le thème de l’année prochaine. Maintenant que vous en êtes bien imprégné, je vais vous parler de ce qui me tiens à cœur : Ça va, je ne vous embête pas trop ? Ce ne sera pas très long mais je voudrais vous parler de l’aumônerie

2ème partie : L’aumônerie

Dans l’organisation du pèlerinage, il est question de tout ce qui est pratique, du travail à faire, des soins des roulages, etc… on cherche des bénévoles, mais il y a un service qui n’apparaît jamais, sauf à l’assemblée générale lorsqu’on lit la lettre de l’aumônier national, ou au moment des consignes avant le départ, lorsque nous avons quelques minutes. Ce service c’est l’aumônerie. Dans les accueils, nous avons ce sentiment qu’il y a les personnes dans le soin, l’aide, etc, et il y a nous, souvent transparents parce que pas connus. Pourtant, nous sommes des hospitalières et des hospitaliers comme chacun de vous avec le gilet, l’écharpe et le badge, dans la même équipe, dans la même famille.

Donc, connaissez-vous l’aumônerie dans l’association Montfortaine ? Savez-vous comment elle fonctionne et qui sont les hospitaliers qui font ce service ?

L’aumônerie est là pour les pèlerins en accueil, les pèlerins en hôtel et pour les hospitaliers. Notre rôle premier est l’écoute. Mais tous ensemble. Notre rôle en aumônerie n’a de sens et de possibilités qu’avec les autres hospitaliers.

L’aumônerie n’est pas une entité qui existe à coté ou au-dessus.
Une hospitalière un jour m’a dit : « Quand j’aurais tout fait comme service dans le pélé, j’aimerais bien finir animatrice spirituelle » Elle devait penser que c’était la cerise sur le gâteau. (Heureusement que non d’ailleurs, parce que si j’étais une cerise, imaginez la taille du gâteau !!!)

L’aumônerie n’est pas une entité qui existe à coté ou au-dessus.

Ce n’est pas un grade atteint parce qu’on a fait tout le parcours d’un hospitalier. Non : chacun, là où il est, chacun est important pour le malade. Si l’hospitalier qui fait la vaisselle ou lave le linge, l’infirmière, l’aide-soignante, le rouleur et tous ceux qui veillent au bien-être du malade n’étaient pas là, l’animateur pourra faire et dire ce qu’il voudra, l’écoute ne sera pas au « top ». Il n’y a pas de petites ou grandes tâches. Il y a le service et chacun dans ce qu’il sait faire et ensemble.

Nous sommes complémentaires et nous ne pouvons-nous passer les uns les autres. En quoi consiste le service d’aumônerie ?

Nous sommes là pour les malades, pour les autres pèlerins, et pour les hospitaliers. Notre rôle premier est l’écoute. Mais tous ensemble. Notre rôle en aumônerie n’a de sens et de possibilités qu’avec les autres hospitaliers.

Nous sommes environ une cinquantaine d’animateurs spirituels dans toute la France. Sachant qu’il y a 27 centres, c’est vous dire que cela fait peu ou pas de représentant par centre. Notre aumônier national est le père André Launay qui coordonne tous les centres.

6

Je n’oublie pas, bien sûr, le provincial de France de la compagnie de Marie, le père Paulin et le directeur du pèlerinage, Joël Rabin.

Chaque centre a ou devrait avoir une équipe d’aumônerie. En ce qui concerne Angers l’équipe est composée 

  • D’animateurs spirituels,: Jeannette Pontoizeau, Marie-Jo Bellanger, Yvon Vivion et moi-même Puis il y a également Jean-René Drillot, qui est animateur avec les jeunes.
  • D’un prêtre, le Père Jean-Didereau Duger aumônier du centre, garant de l’esprit Montfortain appelé référent.

Pour préparer le pélé nous nous réunissons tous ensemble au mois de mars. Nous formons ce week-end là les équipes réparties dans les étages des accueils St Frai et Notre Dame.

Nos formons des équipes de 8, et nous devons mélanger les animateurs pour obtenir le nombre. Ce qui fait que par exemple à St Frai, mon équipe se compose des 4 d’Angers, un du nord, un de Bretagne, et un de Normandie.

Nous devrions avoir un prêtre par étage, mais certains sont âgés, d’autres sont de service à la liturgie, et en plus c’est une denrée rare. Nous avons quelques diacres, mais ils sont souvent pris pour la liturgie.

Chaque équipe d’étage par un animateur, appelé adjoint qui travaille avec le père Launay et ils se rencontrent tous les matins.

Je vous dis cela, pour que vous ayez une idée de notre fonctionnement, pour que vous sachiez à quoi correspondent les mots employés : Adjoints, référents etc…

J’espère que je vous tiens en haleine avec toutes mes explications.

Penchez-vous, mais pas trop si vous avez mal au dos, ou de l’arthrose, penchez-vous donc sur le livret du règlement intérieur et d’orientations spirituelles, (que nous avons tous bien sûr, dans notre table de chevet !!) et vous trouverez tous les détails. Mais c’est surement plus passionnant quand je vous en parle !!!!

Maintenant que vous savez qui compose les équipes, animateur spirituel ça consiste en quoi ?

Notre mission est l’accompagnement, comme votre mission à vous est d’aider à la toilette, à l’habillement, à manger, de les rouler pour aller aux cérémonies, de parler avec eux, de les écouter, de prier, de chanter et bien d’autres choses encore qui font de vous et de nous des personnes indispensables pour que tout marche bien.

Beaucoup parmi nous ne savent pas ce qui se fait pendant cette semaine de pélé. Les rencontres que nous proposons avec les hospitaliers des étages le premier jour, après la cérémonie d’ouverture, sont de moins en moins fréquentées. Il est vrai que tous les ans c’est la même chose que nous vous disons au cours de ces réunions.

La rencontre des pèlerins est l’activité principale de l’aumônerie. C’est une présence dans les accueils une grande partie de la journée.

Il y a un animateur ou un binôme par division de chambres dans les étages. Notre première rencontre avec les pèlerins en accueil se fait le lundi matin, le premier jour, à 10h-10h15 dans

la plus grande chambre de chaque unité et bien sûr les hospitaliers de chaque unité peuvent y venir.

Nous nous présentons et leur parlons du programme de la semaine.

A savoir :

  • Les différentes cérémonies, les visites à la grotte, etc
  • La veillée festive
  • La préparation du sacrement de l’onction des malades, la rencontre avec le prêtre pour le sacrement de la réconciliation ou pour parler. A ce sujet, nous déposons une boite sur le comptoir, pour y déposer les demandes des personnes qui souhaitent rencontrer le prêtre ou un animateur spirituel.
  • Prier avec les pèlerins et les hospitaliers (matin, soir, bénédicités et autres demandes),
  • Nous leur expliquons que nous sommes à leur service pour les écouter, répondre à des questions qu’ils se posent.
  • La procession mariale du soir.

Nous sommes là aussi pour vous, à l’écoute, pour des questions ou des choses ou événements qui vous bousculent. N’hésitez pas à prendre un peu de temps si vous avez besoin de nous rencontrer.

7

C’est pourquoi vous nous voyez marcher dans les étages à la rencontre des uns et des autres. Non, non, on ne flâne pas, on ne déambule pas non plus.

Nous sommes tenus à la discrétion, et chaque personne qui nous confie quelque chose peut être assuré de notre respect par rapport à ce qu’elle dit.

Vous aussi avez un rôle d’écoute et de prière. Nous n’avons pas l’apanage de la prière. Mais vous pouvez vous trouvez face à quelqu’un à qui vous ne pouvez pas répondre. Dans ce cas, vous pouvez :

  • Venir nous trouver
  • A la demande d’une personne, vous inscrivez son nom et numéro de chambre sur un papier que vous mettez dans la boite. (C’est une belle boite décorée, marquée aumônerie afin de se différencier d’une boite de mouchoirs que nous avions prise il y a quelques années et qui a été jetée avec ses papiers car quelqu’un l’avait cru vide.
  • Si vous sentez que quelqu’un a besoin d’être écouté, même s’il ne demande rien, venez en parler à un animateur spirituel de votre section qui y sera attentif et fera le nécessaire.
  • Vous-même, si vous voulez rencontrer un prêtre, mettez-lui un papier dans la boite.
  • Vous pouvez aussi venir nous rencontrer.

L’aumônerie, c’est aussi du travail à faire en amont du pèlerinage.

  • La préparation des animations dans les cars
  • La préparation de la récollection
  • La préparation de la veillée dans les accueils
  • La préparation de certaines cérémonies

C’’est pourquoi, si vous vous sentez l’envie de nous rejoindre, de grossir notre équipe, sur la feuille d’inscription, cochez la case aumônerie. On vous rencontrera pour en parler.

Évidemment, on ne vous demande pas un master en théologie, mais que Dieu tienne une place dans votre vie ainsi que le père de Montfort.

8

Il est bien que l’hospitalier (ère) ait déjà l’habitude de visiter les malades en paroisse ou en Ephad ou encore en clinique et en hôpital de plus dans le cadre de la pastorale de santé.

Savez vous qu’il existe également une équipe de personnes, ne pouvant plus servir activement à cause de l’âge, de la fatigue ou de la maladie, mais qui veulent rester hospitaliers et rester au service.

Ils veulent se sentir utiles, mais ne peuvent plus aider.

Alors ils se retrouvent plusieurs fois par jour pour prier pour des intentions. Celles des malades, des pèlerins, des hospitaliers, pour les intentions du monde, etc.  Si vous vous sentez dans ce cas n’hésitez pas à vous inscrire. Il y a besoin de l’étoffer.

Pour conclure mon propos, je vous dirais qu’être hospitalier, c’est le service du pauvre et nous marchons ainsi dans les pas de Jésus et du père de Montfort. Et ce service c’est pour des pèlerins, en accueil et en hôtels, pour qu’ils trouvent ce qu’ils viennent chercher dans la sérénité car avant tout ils font un pèlerinage, répondant ainsi à la demande de Marie de venir prier en procession.

Il n’y a pas, d’un côté, ceux qui font et, de l’autre, ceux qui bénéficient de ce qui est fait pour eux. Ainsi, le pèlerinage est tout entier un vivre ensemble dont la finalité est la rencontre avec Dieu. Or, toute rencontre passe par l’oubli de soi, en donnant toujours plus d’importance à l’autre qu’à soi-même et en l’exprimant par le don de soi.

« Allez dire aux prêtres » a-t-elle dit à Bernadette qui à chaque fois qu’elle transmettait ce qu’elle avait reçu disait « Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire »

Nous aussi, comme Bernadette, nous sommes tous chargés d’annoncer la bonne nouvelle, la nouvelle de l’amour de Dieu pour tous les hommes, nous ne sommes pas chargés de vous le faire croire, nous sommes chargés de le dire et d’en vivre, voilà notre mission.

Merci de m’avoir écoutée.

Assemblée Annuelle du centre d’Angers-Saumur-Tours à Angers le dimanche 26 novembre 2023

Par courrier en date du 20 octobre 2023, Marie RETAILLEAU Responsable de notre centre a, au nom du bureau, envoyé à chaque membre cotisant la lettre de convocation à la tenue de l’assemblée annuelle.
Pour présider cette assemblée nous avons accueilli cette année le Père Paulin, Supérieur Provincial des Montfortains et membre du Conseil d’Administration. Le Père Paulin s’est excusé de ne pas être venu la veille, étant retenu à Lourdes par l’assemblée générale annuelle des religieux et religieuses de France. Nous étions autour de 110 personnes à se retrouver au Centre d’Accueil du Bon Pasteur d’Angers pour partager cette journée. Joël Rabin, directeur du pèlerinage était présent à l’assemblée de son centre.

Après la prière d’accueil préparée par le secteur de Chalonnes (ainsi que de la célébration eucharistique et la prière mariale), nous démarrons le power point de cette journée. Nous faisons mémoire en visualisant les photos et les noms des hospitalier(e)s qui sont partis rejoindre la maison du Père depuis la dernière assemblée du centre.

– Mr Emile MORLAT   – Mme Arlette OLIVIER – Mme Maryse CUGIER – Mme Louise VERON – Mr Louis COURANT – Mr Michel LAHAYE –  Mr Gérard FREMONDIERE

Nous sommes également en communion avec quatre autres centres montfortains qui tiennent ce jour leur assemblée.

Puis lectures sont faites par les membres du CA présents ou du bureau des communications émanant des services de la Direction.

  • du Père Paulin RAMANANDRAIBE, Supérieur Provincial de France des Missionnaires Montfortains
  • de Danièle MESNARD, Présidente de l’Association Montfortaine Pèlerinage Hospitalité
  • de Joël RABIN, Directeur du Pèlerinage
  • de Joseph POIRIER, Délégué général
  • de Marcel BLANCHARD, Médecin national
  • de Fabien SERRE, Responsable Hospitalier National
  • de Christophe DROUIN, Responsable Hospitalier National
  • de Sylvie LANIESSE et Philippe CAILLEAUD, Responsables du Lien

Les lectures des communications du bureau de Saint Laurent sont effectuées en rapport avec le prochain pèlerinage qui sera le 75ème du nom. « Que l’on vienne ici en procession, en famille » en sera le thème, ce qui correspond à la troisième et dernière partie des paroles prononcées lors de la 13ème apparition du 2 mars 1858 par Marie à Bernadette.

Ce pèlerinage se déroulera du dimanche 14 au samedi 20 avril 2024 sous la présidence du cardinal Désiré TSARAHAZANA, évêque de Tamatave à Madagascar.

Le thème du pèlerinage sera développé lors de la prochaine récollection du centre d’Angers le dimanche 25 février 2024 au Bon Pasteur d’Angers.

Les inscriptions pour ce prochain pèlerinage pour les pèlerins malades en accueil ainsi que les hospitalier(e)s doivent être effectives pour le 15 février 2024 au plus tard.

Vient ensuite dans le diaporama le tarif de ce prochain pèlerinage qui ressort à 611,00 € pour l’hospitalier(e) et 573,00 pour le pèlerin malade en accueil. Les tarifs étant variables pour les autres pèlerins selon la catégorie de l’hôtel choisi. Pour les jeunes jusqu’à 20 ans en plus de l’effort financier fait par la direction, le centre d’Angers consent un effort supplémentaire et le tarif demandé est de 335,00 € par jeune.

Il y a une nouveauté cette année par rapport à ceux qui se logeaient en propres moyens à l’Ave Maria ou l’Hospitalet, ces lieux sont « des hébergements sanctuaire » et gérés par Saint Laurent, le tarif pour l’hébergement seul ressort à 320,00 € au lieu de 412,00 € pour les hébergements montfortains. Mais alors quid du nombre de places attribuées et de la répartition ? Espérons que des inscriptions effectives ne soient pas annulées faute de place.

Toujours sur les tarifs, le centre d’Angers consent à tous les hospitalier(e)s sauf les premières années, venant au pèlerinage 2024, une remise exceptionnelle de 20,00 €. Cela est pour remercier la contribution de chacun et chacune pour la collecte de papiers qui sont vendus par le centre.

Des informations sont communiquées :

– le calendrier des rencontres au cours du 1er semestre 2024

– indications sur le car local ainsi que les lieux de départs vers Lourdes

– feuilles d’inscriptions hospitalier(e)s (de bien noter les choix par 1 – 2 ou 3)

– pour les PMR, importance que la personne soit intégralement autonome

– la mise en place d’une « formation mobilisation des malades » sur 2 dates à la clinique de l’Anjou en lien avec le docteur Villemain et d’infirmières.

Le Père Paulin intervient pour divers points :

  • remercier : au nom du conseil d’administration, le bureau pour animer et faire vivre le centre.

pour les initiatives prises par le centre pour soutenir Madagascar.

pour les surprises vécues le dernier jour du pèlerinage 2023 à Lourdes.

  • Un commentaire sur les interventions proposées par la direction.

Les mots de « service » et « ensemble » qui reviennent dans plusieurs des textes entendus,  marcher et péleriner ensemble pour exprimer notre identité, servir le Seigneur en servant les malades et les pauvres.

Après une pause, nous rejoignons la salle à manger pour le déjeuner.

Reprise de notre assemblée générale par la Prière Mariale suivi d’un diaporama présenté par Odile ADNIN, l’animatrice spirituelle de notre centre. La première partie porte sur le thème du prochain pèlerinage, aller en procession, chemin de rencontre avec Marie, avec Dieu, avec les autres. La deuxième partie porte  sur le service d’aumônerie, sur la fonction des animateurs spirituels au cours du pèlerinage, au service du pauvre, marcher à la suite du Père de Montfort.

Nous poursuivons notre assemblée par diverses communications :

Le bilan financier provisoire est communiqué par le trésorier d’où il ressort un résultat excédentaire.

La commission « Voyage-Pèlerinage » évoque le dernier week-end de septembre passé à Lisieux et Honfleur avec 47 participants.  Pour le 22 septembre 2024, il est projeté une journée en Bretagne dont Sainte Anne d’Auray.

Mme Marie-Pascale Forestier nous donne un compte-rendu de la marche Montfortaine 2023. La marche 2024 qui en sera la quarante et unième se déroulera du 15 au 17 juillet 2024 de Poitiers à La Rochelle sur les pas de Marie-Louise Trichet. Marie-Pascale mentionne qu’un novice marcheur il y a quelques années est revenu en tant que prêtre.

Mr Gérard Le Bihan nous donne un compte-rendu de la journée détente réalisée par le secteur de Thouarcé ; pour 2024 c’est le secteur de Belligné qui sera chargé de l’organisation.

L’action missionnaire se poursuit, aussi Jean-René DRILLOT nous rappelle les différentes actions réalisées par le centre d’Angers qui œuvre en faveur des enfants de Madagascar à Antsobolo ainsi qu’au foyer Nazareth de Tamatave et à Mahaditra.

A cet effet la troupe théâtrale de Chaudron en Mauges effectue une séance gratuite dont le bénéfice revient intégralement pour le fonctionnement de la cantine pour que les enfants puissent bénéficier d’un repas par jour.

La prochaine séance est programmée le dimanche 28 janvier 2024 avec une comédie « Elise et moi ».

Les collectes de papier sur notre centre se poursuivent avec un nouveau lieu de dépôt pour le centre d’Angers.

La cotisation « Témoins » actuellement versée par les hospitalier(e)s couvre outre l’assurance, l’abonnement à la revue pour la période de juin 2024 à mai 2025.

Cadeaux malades : comme chaque année, les cadeaux seront remis aux pèlerins malades inscrits au dernier pèlerinage. Chaque pèlerin malade présent lors du pèlerinage 2023 se verra remettre le calendrier des frères de Saint Gabriel ainsi que des pâtes de fruits élaborées par la communauté des sœurs cistercienne de Notre Dame des Gardes près de Chemillé. Chaque responsable de secteur les trouvera pour remise avant Noël, ainsi que les affiches et bons d’offrande en vue du prochain pèlerinage 2024.

Enfin différentes dates sont rappelées au titre de 2024 dont les consignes avant départ du pèlerinage à Saint Augustin le lundi 8 avril 2024.

Faute de disponibilité de la Chapelle de la Communauté des Sœurs du Bon Pasteur, la célébration de l’Eucharistie par le Père Paulin a lieu dans notre salle de réunion.

Avant le chant d’envoi, il est remis à quatre hospitalières et hospitaliers présents, la Croix de la Reconnaissance délivrée pour les services accomplis à Lourdes au cours de dix pèlerinages.

Merci à tous de votre participation et au Père Paulin pour son accompagnement et son enseignement pour cette journée vécue dans la bonne humeur et la convivialité.

Bon et joyeux NOEL à chacun d’entre vous ainsi qu’à vos familles.

Pour le centre : Joseph Poilane

Journée d'amitié

Le Centre Montfortain d’Angers organise depuis de nombreuses années un après-midi ou journée détente. L’organisation en est confiée à tour de rôle à l’un des secteurs du centre.

Cette année, c’est au secteur de Thouarcé-Chemillé qu’incombait l’organisation. Les hospitaliers, pèlerins, sympathisants et amis se sont retrouvés le dimanche 22 octobre 2023. Ceux qui le voulaient se sont retrouvés pour assister en l’église de Notre Dame de Chemillé-en-Anjou, en cette Journée Missionnaire Mondiale  à la messe dominicale présidée par le Père Godefroy MAKI  LIRIPA originaire de la République Démocratique du Congo.

Nous étions ensuite invités à se rendre dans la salle Joseph Humeau de Melay où 148 convives ont partagé l’apéritif et un excellent repas préparé en association par les hospitalier(e)s du secteur ainsi que le traiteur Delaunay.

L’animation de début et en cours de repas était assurée par un orchestre amateur d’harmo-nicistes de Beaupréau auquel s’est joint Gérard autre grand harmoniciste Montfortain.

Des membres de la chorale des Cœurs du Lys assistée de quelques Montfortain(e)s ont agrémentés cet après-midi en interprétant de nombreux chants.

Avant de se séparer, de nombreuses personnes ont profité des différentes choses mises à la vente : cyclamens, objets divers et quelques chanceux se sont vus remettre des lots issus de la tombola.

Un grand merci à Gérard, Jean-Marie, Monique, ainsi qu’à tous les membres et bénévoles du secteur de Thouarcé-Chemillé pour l’organisation et la réussite de cette journée.                    

Pour le centre                    J.Poilane

Journée-Pèlerinage à Lisieux

Ce samedi 23 septembre, nous étions 47 à partir très tôt de Chalonnes-sur-Loire puis arrêt à Angers en direction de Lisieux. Un arrêt sur une aire d’autoroute, nous permet de prendre un léger réconfort et nous poursuivons notre route pour arriver à 10 h 15 sur le parking de la Basilique de Lisieux. Nous y retrouvons Françoise « Lexovienne » domiciliée à Lisieux mais hospitalière du centre d’Angers.

 Nous faisons connaissance avec Laetitia qui sera notre guide durant toute cette journée.

Nous entrons dans l’immense Basilique édifiée pour commémorer sainte Thérèse. Basilique financée par des dons, commencée en 1929, bénite en 1937 et consacrée en 1954, elle abrite les reliques de Sainte Thérèse et celles de ses saints parents Louis et Zélie Martin.

Quelques chiffres : superficie de 4.500 m2 avec un dôme de haut de 90 m, 104 m de longueur sur 52 m de largeur et contenant 3.000 places assises.

Puis nous accédons au dôme intérieur par ses 175 marches, au cours de notre montée nous visualisons le campanile comportant 51 cloches ainsi que la ville de Lisieux. A notre arrivée, nous sommes situés à 50 m au-dessus du sol de la Basilique et 40 m sous le toit du dôme. Selon notre position, nous découvrons différentes vues sur l’intérieur de la Basilique. Il reste encore 2 fois 65 marches pour accéder au sommet de la Basilique sur la couronne extérieure.

Nous repassons dans la Basilique, ses murs couverts de mosaïque illustrent le message de sainte Thérèse et la couleur des vitraux favorise le recueillement. Les mosaïques représentant des saints et des saintes chéris par Thérèse sont superbes et très graphiques dans leur réalisation. Au niveau de la coupole, Thérèse est représentée couronnée, des fleurs à la main, symbole de ses petites actions accomplies avec humilité.

Compte tenu d’une cérémonie dans l’une de ses chapelles, nous visitons d’abord la crypte ou Basilique inférieure entièrement recouverte de marbre et de mosaïques. Elles représentent les étapes importantes de la vie de Thérèse, son baptême le 4 janvier 1873 (2 jours après sa naissance) à l’église Notre Dame d’Alençon sa ville natale, puis plusieurs étapes de sa vie à Lisieux : sa première communion, sa guérison aux Buissonnets, sa profession et sa mort le 30 septembre 1897.

Cette crypte abrite le reliquaire des saints Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse.

Il est déjà midi, nous rejoignons le foyer Louis et Zélie Martin pour y prendre un excellent déjeuner, nous y reviendrons pour le dîner et notre hébergement de la nuit.

Après le déjeuner, nous repartons pour le centre pastoral situé face à la Basilique et assistons à la projection du film « Thérèse de Lisieux, une course de géant ». Ce film d’une durée de 35 mn nous retrace les étapes de la vie familiale et spirituelle de la famille Martin et de sainte Thérèse. Puis nous retournons dans la crypte de la Basilique pour assister à la messe du jour. A la sortie, photo du groupe des Angevins sur les marches de la cathédrale et avons plaisir à saluer Noël Breheret ainsi que son épouse, notre voisin du centre de Cholet.

 

Notre avant dernière visite nous conduit à la cathédrale Saint Pierre où les parents de Thérèse de leur temps de vie à Lisieux assistaient chaque jour à la première messe de 5 h 30. Thérèse y venait à la messe tous les dimanches pendant près de 10 ans, et souvent en semaine avec son père et sœurs, c’est le lieu où elle a le plus participé à la vie de l’église locale pendant sa jeunesse. Cette cathédrale impressionne par son architecture et son histoire, elle est l’un des joyaux de l’art gothique normand.

 

Nous terminons nos visites par le Carmel de Lisieux. C’est dans ce monastère que Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face y a vécu sa vie de carmélite de 1888 jusqu’à sa mort en 1897. Ce carmel n’est pas un musée mais un lieu de vie, de silence, de prière d’une communauté, ce qui explique que l’intérieur n’est pas visitable. Mais depuis les années 2006-2008, les carmélites ont créé des espaces dédiés aux visiteurs, une partie historique de photos, documents, films, et près d’une chapelle qui favorise le silence et la prière, nous pouvons se recueillir auprès de la Châsse de Sainte Thérèse (une Châsse est un coffre dans lequel on garde les reliques d’un saint).

Il nous paraissait important de venir au sanctuaire de Lisieux par cette année jubilaire avec le 150em anniversaire de la naissance de Thérèse et le 100em anniversaire de la Béatification de Sainte Thérèse. Grand merci à Laetitia pour tous les enseignements reçus sur Sainte Thérèse, nommée « Docteur de l’Eglise » par le pape Jean-Paul II qui l’a surnommée « Docteur en science de l’Amour », et pour terminer une citation de Thérèse guérie par le sourire de la Vierge Marie : « Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi je t’aime. Pourquoi ton nom si doux fait tressaillir mon cœur et pourquoi la pensée de ta grandeur suprême ne saurait à mon âme inspirer de frayeur »

Après une nuit calme et reposante bien méritée nous prenons dimanche matin la route vers Honfleur, ville très touristique située sur l’estuaire de la Seine débouchant sur la Manche.

Durant la matinée, la visite est restée libre et chacun pouvait déambuler autour du Vieux Bassin, admirer les hautes maisons serrées les unes contre les autres, contempler les riches demeures de pierre ainsi que l’église Sainte Catherine, la plus grande église de France toute en bois et son clocher élevé à bonne distance de la nef par crainte de la foudre et des incendies.

Après un copieux déjeuner dans l’un des très nombreux restaurants d’Honfleur, nous embarquions sur un bateau pour une balade commentée sur la seine en passant sous le majestueux pont de Normandie.

Notre rejoignons notre car des transports Baudouin pour notre retour en terre angevine sans avoir partagé en cours de route sur une aire de l’autoroute boisson et brioche.

Merci aux chanteuses, conteurs et chanteurs qui ont animé ce voyage aller et retour, ainsi qu’à l’équipe organisatrice Anne-Marie, Marie-Claude, Pierrot et Jojo.

                                                Pour le centre, Marie-Claude et Jojo Poilane

Journée de récollection le dimanche 05 mars 2023

Nous étions 60 hospitalières et hospitaliers à se retrouver au Centre d’Accueil du Bon Pasteur d’Angers, pour partager cette journée de récollection sur le thème de notre prochain Pèlerinage d’avril à Lourdes : « Que l’on bâtisse ici une chapelle ».

            Cette journée était animée par le Frère Maurice HERAULT, Frère de Saint Gabriel résidant à Saint Laurent et membre de Conseil d’Administration.

Après les mots de bienvenue communiqués par Marie Retailleau, notre responsable de centre, le secteur de Belligné nous invite à la prière d’accueil avec la phrase d’introduction suivante « Nous sommes réunis aujourd’hui pour réfléchir sur la manière dont on peut bâtir une chapelle. Est-ce avec ciment et truelle ou avec amour et charité ? Tout ce que nous savons, c’est que nous sommes appelés sur le chantier de l’Eglise, appelés à la tâche, chacune et chacun par notre nom ».

23RecoAngers01
23RecoAngers02
23RecoAngers03

Rappelons qu’à la Grotte de Massabielle la Vierge Marie est apparue dix-huit fois à Bernadette du 11 février au 16 juillet 1858. Durant les seize premières apparitions Bernadette vit une belle dame en blanc, une ceinture bleue, une rose sur chaque pied, couleur de son chapelet. Au cours de ces apparitions dans la prière et le silence, la belle dame se mit à sourire et communiqua des consignes à Bernadette. Lors de sa treizième apparition, elle confiera à Bernadette la double mission « Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle ». Le thème du pèlerinage 2023 sera la deuxième partie du message «Que l’on bâtisse ici une chapelle», c’est une mission que Marie transmet à Bernadette, Marie l’a elle-même reçue de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit.

Bâtir une chapelle demande des fondations sur le plan matériel, c’est donc ici sur cette Grotte, sur le roc qu’il faut construire une chapelle qui résiste aux temps. Cette Grotte est le cœur de la construction demandée, cette Grotte devient sanctuaire, un lieu de pèlerinage.

Sur le plan spirituel, c’est le contenu de la relation que Marie a nouée avec Bernadette qui est la fondation de la chapelle et donc du pèlerinage de Lourdes. Lorsque l’on dit la Grotte, il faut penser au Trésor, c’est-à-dire la présence de Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, qui est le contenu de la relation de Marie et de Bernadette en vue de la conversion des pêcheurs et du salut du monde.

Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il rencontre l’image de Dieu en Jésus-Christ. Venir à Lourdes seul ou en groupe est une responsabilité car accompagner, accueillir ne peut se vivre qu’avec Notre Dame.

Voici quelques mots clefs pour ceux qui accompagnent des pèlerins à Lourdes ou les accueillent dans les sanctuaires, les préparant ainsi à rencontrer Marie et par elle, son Fils Jésus, le sauveur : Accueillir, Accompagner, Discerner, Entrer, Partager.

Accueillir, c’est avoir une attitude de serviteur, préférer l’autre à soi et l’exprimer par le don de soi.

Accompagner, c’est comme l’accueil, la personne la plus importante c’est toujours l’autre.

Chaque pèlerin découvre que le vrai discernement peut le faire entrer dans des moments difficiles et même douloureux, mais qu’il donne toujours d’arriver à la lumière.

Le discernement nous conduit à entrer en pèlerinage et nous apprend à se laisser habiter par la grâce en la mettant en pratique.

Les uns et les autres, nous sommes donc témoins de gestes de bienveillance, d’amitié, de tendresse, d’affection exprimant le don de soi dans l’accueil de l’autre, qui donne toute sa place à la Charité, c’est-à-dire au Christ Jésus.

En fin de matinée, nous opérons au tirage de 32 bons d’offrande gagnants dont chacun représente pour l’heureux bénéficiaire la valeur du transport aller-retour au pèlerinage de Lourdes soit 185,00 € pour les trajets organisés par le centre d’Angers.

Au retour du déjeuner, nous écoutons la prière mariale avant que le Frère Maurice poursuive son intervention sur le thème du prochain pèlerinage.

Puis diverses informations nous sont communiquées par Marie, Jeannine, Annie et Sébastien sur le prochain pèlerinage à Lourdes du 16 avril au 23 avril 2023.

A ce jour les inscriptions ne sont pas closes et sont déjà inscrits 48 pèlerins malades et accompagnateurs, 95 pèlerins, 50 jeunes et accompagnants principalement du collège Saint Augustin d’Angers ainsi que 185 hospitalières et hospitaliers dont des premières années respectivement au nombre de 12 et 10, bravo et grand merci à ceux qui se mettent au service de leurs frères.

            Au terme de cette journée de récollection,  un grand Merci au Frère Maurice HERAULT pour ses enseignements et sa très grande compétence.

23RecoAngers04

Et nous terminons notre récollection par l’Eucharistie célébrée par le Père André LAUNAY en la chapelle des sœurs du Bon Pasteur.

                                   Marie-Claude et Joseph POILANE

23RecoAngers05

ASSOCIATION MONTFORTAINE :
PÉLERINAGE-HOSPITALITÉ

Association Montfortaine Pèlerinage Hospitalité

Tous droits réservés